Géographie du paludisme

        Nous allons maintenant nous pencher sur la deuxième partie du sujet, qui concerne les soins et la présence du paludisme. Il est difficile de faire une carte précise de la présence du paludisme car il est très « mobile ». Il va être expliqué quelles sont les techniques employées aujourd’hui pour lutter contre le paludisme aujourd’hui, et ce qui s’oppose aux soins. 

1)    La présence et l’impact du paludisme.

Le paludisme est actuellement présent en Afrique centrale, ainsi qu’en Asie du sud-est et dans le nord de l’Amérique centrale. Voici une carte « globale » du paludisme :

En rouge, les zones de paludisme.

En bleu, les zones de paludisme avec chloroquino-résistance.

En blanc, les zones où le paludisme est absent actuellement.

     On peut également étudier le cas de l’Afrique et de l’Amérique séparément, afin de mieux se rendre compte de l’importance des résistances développées par les moustiques dans certaines régions. Ces cartes peuvent paraître relativement « âgées » au premier regard, mais du fait de la mobilité importante du paludisme, il est difficile de trouver plus récent, et elles restent néanmoins pertinentes.

Le cas de l’Amérique :

On remarque que le paludisme est surtout concentré en Amérique du sud et est absent en Amérique du nord. Le climat ainsi que les forêts tropicales favorisent la présence du paludisme. De plus on remarque des certaines résistances sont apparues, de ce fait, on utilise aujourd’hui des molécules de façon ciblées pour éviter la naissance de résistances nouvelles.

  Le cas de l’Afrique :

On voit donc qu’en Afrique, l’impact du paludisme est plus important. Des zones de résistances nombreuses se sont développées, et il est maintenant difficile de lutter contre le paludisme.

        De tout cela, on peut dire que le paludisme est présent notamment dans les pays les plus pauvres. En effet, en Amérique du nord et en Europe, il est soit absent ou soit a été éliminé. En Amérique du sud, il est moyennement présent et en Afrique, le continent le plus pauvre, il est très présent avec de nombreuses résistances. Il est donc dû à un moustique femelle, l’Anophèle. On en déduit que le poids économique des soins est très important, et qu’il est aujourd’hui difficile de lutter contre cette maladie majeure, qu’est le paludisme. Ils ne sont pas accessibles par tous car ces divergences (au niveau des souches) mais également des résistances qu’il adopte sans cesse. Pour l’instant, cette maladie n’est pas encore éradiqué mais le sera peut être un jour.

        En attendant cela, des associations sont mises en place et aide les habitants des pays les plus pauvres à lutter contre le paludisme. Qui sait, peut être qu’un jour le paludisme ne sera plus qu’un mauvais souvenir pour l’humanité ?